For privé

for-prive-livre-visuelLes Écrits du for privé en France

ISBN : 978-2-7355-0824-2

Collection : Orientations et méthodes 

Sous la direction de Jean-Pierre Bardet et Francois-Joseph Ruggiu

avec la participation de Sylvie Mouysset

Dans son livre de raison, son diaire, ses mémoires, son journal intime, on compte et on raconte. Les écrits personnels, simples feuilles volantes ou recueils richement reliés, renferment les traces d’une prise de plume sur soi, sur les autres, sur le monde. Ils sont aussi les témoins de la pénétration progressive de l’écrit dans tous les groupes de la société et de l’intense circulation de représentations et modèles culturels.
Remarquables sources d’informations sur le quotidien depuis la fin du Moyen Âge, ces textes enrichissent la réflexion sur l’économie domestique, la famille, les relations sociales, le corps, les sentiments, l’identité. Ils suggèrent une autre manière de faire de l’histoire, plus près des personnes, de leurs perceptions, de leurs émotions et de leurs actions.
Aboutissement d’un travail d’une dizaine d’années soutenu par le Centre national de la recherche scientifique et l’Agence nationale de la recherche, cet ouvrage collectif propose, à travers un ensemble d’études historiques et d’orientations méthodologiques, un regard nouveau sur l’individu et la famille au sein de la société.

Jean-Pierre Bardet est professeur émérite de l’université Paris-Sorbonne, spécialiste de la démographie historique et de l’histoire des populations.
François-Joseph Ruggiu est professeur à l’université Paris-Sorbonne, spécialiste de l’histoire des sociétés européennes et coloniales.

 

Choses vues

visuel-atelier-ecritureatelier d’écriture le 26 novembre 2016

Dans le cadre de l’exposition En double compagnie, La librairie Torcatis organise un atelier d’écriture dans l’espace galerie ; le samedi 26 novembre à 15h, un rendez-vous est donné au public avec les artistes pour un atelier d’écriture poétique dans les parages de l’expo Choses vues, animé par Joëlle Cordesse, militante d’éducation nouvelle et sémioticienne, en collaboration avec le groupe français d’éducation nouvelle.

Vivre une expérience de création dans les parages d’une œuvre plastique (l’exposition En double Compagnie – Hélène Peytavi et Muriel Valat-b à la librairie Torcatis) et interroger la démarche universelle de création et comment elle met en lumière des comportements humains.

Faire le pari que nous sommes tous créateurs.

Écrire pour voir, écrire pour percevoir, écrire pour vivre et faire exister l’émotion esthétique en la conscientisant : une émotion au carré, dédoublée, redoublée dans la prise de risques de la socialisation.

L’atelier « choses vues » nous convie à un Voyage en écriture, munis d’un « carnet de bord », nous effectuons d’abord une visite de l’exposition, un temps de collecte de mots.

Que se passe-t-il quand je visite l’exposition avec mon « carnet de bord », comment les mots m’aident-ils à « voir », stimulent-ils la perception, font ils exister la sensation ?

Comment je visite l’exposition et quel chemin de création cela stimule-t-il en moi ?

Une expérience personnelle intime mais vécue dans le groupe, en lien avec les autres et en lien avec l’écriture des autres (temps de socialisation des choix personnels) et comme moment de l’aventure littéraire du monde.

Librairie Torcatis, 10 Rue Mailly, 66000 Perpignan, téléphone : 04 68 34 20 51

Pour en savoir plus sur le GFEN

http://www.gfen.asso.fr/fr/accueil

Le carnet : histoire d’un fragment de soi

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Sylvie Mouysset

« Confier à ce carnet mes pensées, au jour le jour. Le peu d’extravagance qu’elles peuvent parfois présenter (je songe en particulier à ce que j’écrivais hier) paraît plus excusable ici qu’il ne le serait dans un livre − lequel je ne suis, du reste, nullement certain de pouvoir écrire. » A. Gide, Journal, 1931.

De petit format, toujours à portée de main, « que l’on porte avec soi » dit le dictionnaire de l’Académie en 1762, le carnet est, à l’origine, un petit cahier de quatre pages au moins (quaternetum) sur lequel tout négociant tenait ses comptes serrés.

D’usage devenu courant chez tout individu souhaitant noter sans attendre la moindre de ses idées (doute, désir, sentiment, événement à ne pas oublier, question sans réponse, abandon à soi-même…), le carnet est un objet familier qui appartient à notre univers quotidien dès le XVIe siècle. Par la suite, il se décline en différents modèles pour des usages plus précis : carnet de notes, de dessins, de voyages, de comptes, carnet de santé, de bal ou de chants et, ne l’oublions pas, carnet de recherche… Ses formes sont multiples et ses usages extrêmement variés, au gré des envies de son détenteur qui fait de lui ce qu’il veut et le façonne à sa guise, avec ou sans couverture, simplement cousu ou richement relié.

Au XVIIe siècle, au détour d’un inventaire de biens après décès, on le découvre dans la poche de la robe de chambre du défunt ou dans le tiroir de son cabinet. Le plus souvent, sa destruction est inéluctable au fil des générations, tant sa valeur est faible pour qui ne l’a pas lui-même tenu au jour le jour. Mais quand par miracle il a survécu, ce petit objet garde entre ses feuillets comme un parfum d’intimité, porté par une écriture illisible, ordonnée seulement pour soi, en fragments épars. De fait, son ouverture comme par effraction diffuse un certain mystère qui le rend d’autant plus précieux à notre regard. Le carnet a donc une longue histoire et la rencontre de Perpignan de novembre prochain sera l’occasion de dire un mot à son sujet et aussi de partager nos expériences.

Pour en savoir plus sur Sylvie Mouysset :

http://framespa.univ-tlse2.fr/actualites/pratique/annuaire/mouysset-sylvie-24340.kjsp?RH=acteurs

Sylvie Mouysset, historienne, sera présente à la table ronde, animée par Roger Coste à libraire Torcatis le 12 novembre 2016 à 17 heures, à l’occasion de l’exposition En double compagnie de Muriel Valat-b et d’Hélène Peytavi.

Le carnet dans tous ses états

Table ronde le 12 novembre 2016 à 17 heures

À l’occasion de l’exposition En double compagnie de Muriel Valat-b et d’Hélène Peytavi, une table ronde se tiendra le 12 novembre 2016 à 17 heures à la librairie Torcatis, en présence des artistes et avec Sylvie Mouysset, historienne, Richard Meier, éditeur, Serge Bonnery écrivain ; elle sera animée par Roger Coste, libraire.

Carnet de campagne, carnet objet, carnet d’artiste, carnet de gravures, carnet de saisons, carnet de travail, agenda, carnet intime, livre de comptes, carnet de voyage, carnet de recettes, livre de raison, de déraison, écrits du for privé, carnet secret, carnet textile jusqu’au carnet numérique : le carnet dans tous ses états.

Le carnet comme support début d’un branle-bas de combat, l’amorce d’un récit, les traces d’une expérience qui recèle de multiples facettes : le début d’une nouvelle, une esquisse balbutiée, un laboratoire de mots, des croquis sur le vif, des rages, des coups de cœur, une pléiade d’instantanés narratifs, ou pas, des tentatives, d’ébauches, de notes et notations, de dessins, comme autant de déclinaisons et de possibles engrangés.

Seront abordés les rives du cahier, des écrits intimes, les dessous et les arrières boutiques de la création, le carnet comme processus de production, comme rapport au réel. On y échangera sur l’éditorialisation de soi comme possible renouvellement de l’écriture et de la lecture et nouvelles formes de structuration et de circulation des œuvres. On y parlera de l’édition d’art comme objet en soi, de ses exigences à la recherche du public.

Une belle rencontre où le public est invité à venir muni de ses propres carnets. N’hésitez pas à pousser la porte de la librairie Torcatis le 12 novembre prochain à 17 heures, avec vos propres carnets ! La compagnie vous attend pour un échange autour de ces pratiques!

Pour en savoir plus sur les intervenants :

Sylvie Mouysset

http://framespa.univ-tlse2.fr/actualites/pratique/annuaire/mouysset-sylvie-24340.kjsp?RH=acteurs

Muriel Valat-b

https://matininterieur.wordpress.com/2014/11/09/fil-rouge/

Hélène Peytavi

http://helenepeytavi.blogspot.fr/?view=mosaic

Serge Bonnery

http://lepervierincassable.net/

Richard Meier

http://www.voixeditions.com/

Roger Coste

http://www.librairietorcatis.com/

Librairie Torcatis, 10 Rue Mailly, 66000 Perpignan, téléphone : 04 68 34 20 51

En double compagnie

torcatis_expositon-blogEn double compagnie

exposition à la librairie Torcatis du 5 au 26 novembre 2016

La librairie Torcatis reçoit Muriel Valat-b et Hélène Peytavi pour un accrochage commun dans l’espace galerie : En double compagnie

Vernissage samedi 5 novembre 2016 à partir de 18 heures

Exposition du 5 au 26 novembre 2016, du mardi au samedi de 09:30–13:00, 14:00–19:00, le lundi 14:00–19:00, fermé le dimanche.

Librairie Torcatis, 10 Rue Mailly, 66000 Perpignan, téléphone : 04 68 34 20 51

Le trait à l’œuvre, sans complexe. Muriel Valat-b et Hélène Peytavi sont des ferrailleuses de la gravure et du dessin ; elles accumulent les échos lointains de la narration, superposent les gestes, les déchirures, assemblent les matières et les couleurs et travaillent à des expériences où l’intuition se mêle aux visions. Chacune à sa manière, chacune avec sa sensibilité. La rencontre entre les deux a 30 ans. L’une grave, l’autre dessine.

Depuis quelques années, le travail de graveur de Muriel Valat-b (essentiellement taille douce mais aussi linogravure, xylogravure et matériaux synthétiques) se déploie en compagnie de la poésie et particulièrement celle de Rainer Maria Rilke. Hélène Peytavi, quant à elle, dessine depuis son enfance. Ses images sont la trace sensible d’une ouverture sur le réel. Depuis 30 ans, la pratique commune du dessin s’est exercée ensemble dans la proximité des ateliers de Paris. Puis, géographie oblige, Muriel Valat-b et Hélène Peytavi ont continué à construire leur communauté d’art à distance, entre Berlin et Paris, puis Planèzes et Paris, et aujourd’hui, elles proposent de donner à voir leur rencontre par une proposition commune d’accrochage de leurs travaux dans la galerie de la librairie Torcatis.

Elles proposent pour la première fois de réunir leur travail en prenant le risque de l’expérience des contraires. Pour l’une, l’accrochage chez Torcatis est l’occasion de tracer plus profondément ses sillons comme autant de tentatives pour ne pas perdre le nord, pour l’autre d’exposer sa pagaille créative. Tout en prenant le pari de réussir une seule et même exposition.

Un pari qui repose sur leur conception commune du trait et du rapport qu’elles entretiennent aux textes. Un rapport nourricier, fructueux, à la fois structurant et déstructurant. En cette double compagnie, Proches de plus en plus me deviennent les choses et les images, toujours plus vues Progrès de R.M. Rilke in Livre d’images.

Pendant l’exposition, les artistes sont disponibles pour recevoir le public dans la galerie de la librairie.

Par ailleurs, tout au long de l’exposition, En double compagnie se décline En bonne compagnie, autant d’évènements associés à l’installation commune dans la galerie de la librairie.

Différents intervenants sont invités autour des deux artistes :

Le 12 novembre à 17 heures pour une table ronde Le carnet dans tous ses états avec Sylvie Mouysset, historienne, Richard Meier, éditeur, Serge Bonnery, écrivain, animée par Roger Coste, libraire.

le samedi 26 novembre à 15h, un rendez-vous est donné au public pour un atelier d’écriture poétique dans les parages d’une expo Choses vues, animé par Joëlle Cordesse, sémioticienne, militante de l’éducation nouvelle.

Merci à Antonio Mendes da Silva pour la réalisation de l’affiche de l’exposition